Impression 3D : quel impact sur la Supply Chain ? - Opus 31
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Impression 3D : quel impact sur la Supply Chain ?

Visite d’Asept InMed : rayonnages mobiles ( CLSO )

Une chaussure de sport imprimée en 3D par KALLISTO

 

Dans le cadre des manifestations du CLSO (Club Logistique du Sud-Ouest), Jean-Luc Maurat (OPUS 31) a organisé une visite de la société KALLISTO, basée à Toulouse, spécialisée dans les technologies de numérisation 3D et d’impression 3D. http://www.clublogistique.fr/ ; http://www.kallisto.net/

Nous avons été reçus par Pascal ERSCHLER, dirigeant de KALLISTO qui a fait une présentation de sa société, créée en 1999, qui fut une des premières en France à accompagner les clients dans l’acquisition et la mise en œuvre de technologies 3D. Il a détaillé les différents matériels qu’il commercialise pour designer, concevoir et fabriquer multi-matériaux (matières plastiques et métalliques)  unitairement ou en petite série des produits suivant les exigences spécifiques du client.

L’impression 3D permet de réaliser des pièces qui ne pourraient être fabriquées avec des méthodes traditionnelles, révolutionnant la conception même des produits. Ainsi, en bijouterie joaillerie, l’impression 3D peut être utilisée pour créer des modèles et fabriquer des moules avec la technique de la cire perdue. La cire une fois fondue libère des volumes et permet d’obtenir des formes inédites.

Pascal Erschler nous a présenté, entre autres, des réalisations effectuées grâce à la technique de la cire perdue, notamment des pièces en mouvement (roulements à billes, clés à molette…) tout à fait exceptionnelles. La coloration des pièces est également remarquable à partir de poudres multicolores.

Nous avons ensuite visité les différents ateliers. Un participant a été scanné grâce à un scanner à main et son image en 3D, telle un hologramme, est apparue instantanément sur l’écran. Nous avons ensuite pu voir la réalisation d’une maquette d’un bâtiment aux formes futuristes, constituée d’assemblages d’impressions 3D. Enfin nous avons pu voir tous les systèmes de fraiseuses 3D.

Avant et pendant la rituelle collation conviviale, nous avons pu évoquer les applications et impacts sur la Supply Chain. Dès à présent, l’impression 3D est utilisée pour simuler des flux dans les ateliers ou les plates-formes logistiques. Si la technologie actuelle est plutôt réservée aux petites séries, les progrès futurs permettront de pouvoir limiter les coûts et les délais et ainsi de produire des séries plus importantes.

Que deviendront les transports si demain nous sommes capables de fabriquer des REEBOK en France (voir image) ? Quel impact sur la personnalisation des produits ? Le monde de la chirurgie (prothèses), de la pièce détachée (véhicules de plus de 10 ans ou bien de collection), etc… verra une baisse considérable des stocks avec une impression à la demande. Une imprimante 3D conçue par le groupe français Altran a fabriqué en 2016 ses premiers objets à bord de la station spatiale.

Outre la satisfaction d’avoir appris beaucoup sur les technologies 3D, les participants sont repartis avec une foultitude d’idées ce qui montre bien les horizons infinis qui peuvent être explorés : IMPRESSIONNANT en 3D !!!