01 Mai Dossier : Traçabilité des médicaments, le DataMatrix
Pour Jean-Luc Maurat, Président du Club Logistique du Sud-Ouest (CLSO), le nouveau système de traçabilité est une opportunité. Le Club Logistique du Sud-Ouest (CLSO), en partenariat avec GS1 France, a organisé le 29 avril dernier à Toulouse une conférence intitulée « Tracer les produits de santé ».
Elle a regroupé plus de 80 participants : des pharmaciens d’hôpitaux, de cliniques et de laboratoires, des logisticiens de la répartition et de la distribution de produits de santé, des directeurs marketing – concernés par la modification du packaging – des directeurs informatiques et de recherche et développement, des consultants… Jean-Luc Maurat, Président du CLSO explique :
« Depuis plusieurs années, la nécessité se fait sentir de tracer les médicaments et les dispositifs médicaux pour contribuer à la sécurité du patient mais également pour améliorer la chaîne logistique et le budget de l’établissement.
Choisir les standards GS1 permet de parler le même langage au niveau international, ce qui permettra de remplacer des solutions spécifiques de traçabilité mises en places par des laboratoires ou des états. Grâce au code 2D Data Matrix qui peut contenir un très grand nombre d’informations sur une petite surface (résolvant ainsi la contrainte d’encombrement du GS1 128), tous les médicaments seront identifiés à partir de 2011 non seulement avec la référence mais également avec le n° de lot et la date de péremption.
Enfin, couplés avec un outil de gestion des stocks (WMS), les standards GS1 permettront de réduire les sources d’erreur (saisies manuelles erronées, erreurs de préparation des commandes…) et d’optimiser les opérations d’entreposage (productivité, fiabilité, flexibilité). Ce type de solution se traduit généralement par un retour sur investissement inférieur à deux ans. La mise en place du Data Matrix est donc une opportunité et non une contrainte. »
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